Une expédition peu recommandé [Libre]

Mike était mal, très mal, il ne lui restait plus que son pistolet, son fusil d'assaut était tombé dans le camion lors que celui ci c'était renversé. En plus il a également fait tomber les lunettes qui lui permettait de voir les contaminés. Pendant qu'il s'extirpait du camion, il sentait la présence du zombie, ce monstre était en train de se hisser à l'intérieur. Le soldat n'avait jamais eu peur de mort, et il n'avait toujours pas peur, par contre son coeur battait de plus en plus vite, il ne voulait pas devenir ce genre de chose, ho que non. Le stresse montait, il avait du mal à dégager sa jambe et la douleur le faisait presque hurler. Regroupant tout le courage dont il avait besoin, il finit par sortir en rampant du camion. Le pauvre se coupait la paume des mains à cause des bouts de verre qui traînait sur le sol. Doucement, il rampait, un bras avançant devant l'autre pour traîner son corps en direction de la citée. Sa jambe pissait le sang a chaque mouvement la douleur le transperçait et le faisait grimacer.

Un coup de feu retentis, les snipers avaient vu qu'il était vivant, et se chargeaient d'éliminer les zombies qui arrivaient. Finalement, il avait sûrement une chance de s'en sortir. Un élan de motivation et il rampa plus vite, jusqu'a ce que sa collègue Anna-Maria vint à son secours. C'était sûrement la première fois de sa vie qu'il était tellement heureux de voir la jeune femme.

- Alors, on se fait des amis ?

-Si tu veux je peux te les présenter !

Anna-Maria avait un don pour toujours sortir des trucs qui ne convenait pas au moment mais qui avait un but comique. Elle cherchait juste à dédramatiser la situation, pour une fois Mike était d'accord, et puis sa l'amuser de jouer à ce jeu la. Sauf que l'heure n'était vraiment pas aux plaisanteries. Il avait une arme, mais sans lunette ça ne lui servait à rien car il ne pouvait pas voir les morts vivants. Foutu virus qui rend les morts invisible, comme si ils avaient besoin de ça.

- Tu ne pourrais pas m'aider à me relever ? Je compte pas moisir ici.

Mike ne pouvait pas voir les cadavres ambulants mais leur odeur parvenait à ses narines et indiquait à quel point il n'était pas loin. D'un coup, il repensa à Heaven, il ne pouvait pas rentrer à l'intérieur si elle n'était pas rentrée.

-Anna, est-ce que la civil et arrivé ? Je dois absolument la ramener en vie !

Tadaaaah voilà Super-Anna qui vole à la rescousse de son acolyte Mickey, sur le point de se faire becter par des bouts de viande ambulants. Quel timing dites moi ! Bon, c'est pas le tout mais, y'a urgence, ils sont de plus en plus nombreux et surtout de plus en plus proches ! Heureusement qu'ils ont le soutien des gars restés en poste ainsi que du M4 d'Anna, parce que sinon ils seraient bien vite débordés les gaillards.

-Si tu veux je peux te les présenter !

- Heeeeeeu... Oui mais non ! Une autre fois compañero ? Là je risque de faire mauvaise impression x)

Alors que le nombre des monstres augmentait, baissait, ré-augmentait ainsi de suite, Anna allait proposer quelque chose à Mike, juste au moment ou ce dernier en faisait une autre, qui étrangement, rejoignait ce qu'elle allait demander. Allez savoir pourquoi ? Connexion psychique, tout ce que vous voulez ou juste le feeling du fait qu'il ne fallait pas moisir ici.

- Tu ne pourrais pas m'aider à me relever ? Je compte pas moisir ici.

- Tu vois, je me disais justement la même chose.

Répondit-elle pendant qu'elle s'assurait qu'aucun ennemi ne soit trop proche, après être sûre et certaine qu'il n'y avait pas de « danger immédiat », la jeune femme se redressa, mit son fusil dans sa main droite, s'assura une bonne prise ainsi qu'un bon maintient avec la crosse puis se pencha en offrant son épaule gauche pour aider Mike à se relever.

-Anna, est-ce que la civil et arrivé ? Je dois absolument la ramener en vie !

- Ouais ouais t'en fais pas, ta copine est arrivée et vos enfants vont bien, vous allez pouvoir vous marier et en avoir tout plein d'autres.

Enfin, les plantes... Pas les enfants, parce que des enfants ils en ont pas... Enfin si peut-être mais ça elle en sait rien et à vrai dire elle s'en fout un peu pour le moment puisqu'il faut actuellement rentrer le plus vite possible à la ville protégée et c'est loin d'être évident vu le poids qu'elle se coltine en plus de celui de son fusil d'assaut. Tout en avançant, ils pouvaient entendre les coups de feu fuser depuis le poste d'observation. D'un côté, ça la rassurait de savoir qu'ils étaient couverts, mais de l'autre, ça l'inquiétait puisque les tirs étaient de plus en plus nombreux et de moins en moins espacés ! Est-ce que ça voulait tout simplement dire qu'ils étaient suivis par toute une horde ou alors que les tireurs ne savaient pas viser ? Plutôt la première option pour ce cas là, enfin, elle espère pour les gars qui tirent parce que sinon, elle aura vraiment de quoi s'inquiéter quand à leurs capacités.

Tout en clopinant avec son camarade « sous le bras », la jeune femme attrapa une grenade sur son gilet tactique, la dégoupilla à la bouche et la balança en arrière. C'est pas vraiment qu'elle a pas confiance en ses coéquipiers, mais c'est juste une simple mesure de précaution préventive pour ne pas être débordés. Quelques secondes passèrent, quelques mètres furent parcourus, et finalement, le « BOOM » se produisit, envoyant des gravas, de la terre et certainement des bouts de mort-vivants un peu partout.

- Au menu de ce soir, nous avons donc steak carbonisé, hachis parmentier ou ragout de macchabée, bon appétit bien sûr x)

Commenta-t-elle alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres des grilles de sécurité.

-Oh, c’est bon eh! Vous pouvez me lacher. Je vais pas m’évader.

Ah ces militaires. Elle comprenait pourtant très bien qu’ils étaient là pour les proteger. Surtout que soi-disant elle était précieuse. Précieuse car c’était elle qui avait fait partie de l’éxpédition. Une des rares qui avaient survécus au virus. Une des coupables… Oui, elle avait voulu qu’on ouvre la boîte de Pandore, ignorant bien sure ce qu’elle contenait. Mais elle ne se sentait pas coupable. Tout le monde qui aurait été à sa place aurait ouvert cette boîte ; puis toute son équipe avait voulu l’ouvrir. La plupart d’eux étaient maintenant mort, touché par le virus. Voila pourquoi les Los Illuminados la trouvaient si précieuse. Pourtant elle ne se sentait pas du tout spéciale, elle essayait de trouver un remede, comme tout les autres chercheurs. Elle n’était pas le style de fille d’abandonner ou de dire qu’il n’y avait aucun espoir. Non, Heaven était sure qu’on allait trouver un antidote. Mais elle ne pensait pas que c’était son équipe d’archéologues ou d’historiens qui allaient la trouver. Elle avait plus confiance à l’équipe médicale. Pour elle un virus ne pouvait être que combattu chez les scientifiques. Son devoir a elle, c’est de comprendre ce que ce virus faisait là et d’où il provenait. On exigeait des réponses pour après savoir trouver un remede. Chose qui était loin d’être si facile que ca. Quoi qu’il en soit, le militaire qui l’avait ramené à la cité, finissait par la lacher. Il en était temps. Quelques soldats qui se trouvaient plus haut étaient entrain de tirer. Heaven poussé par la curiosité, comme toujours, mais également afin de savoir si Mike allait bien, s’avancait vers les soldats. Oui, elle le savait, elle ne pouvait pas être là, c’était interdit aux civils, mais ils étaient bien trop occupés à tirer pour s’occuper d’elle. Ainsi elle pouvait voir Mike qui s’approchait en compagnie d’une femme militaire des murs protegés de la cité, elle respira plus calmement. Il était vivant. Elle redescendit vite avant qu’on commence à lui crier dessus parce qu’elle ne pouvait pas être là, et allait attendre devant l’entrée de la cité.

Le temps avait l'air de leur être compté, ils ne pouvaient pas trop s'attarder planter la à quelques mètres du camion renversé. Mike qui avait une jambe dans un état peu encouragent devait se faire aidé de sa collègue pour pouvoir marcher. La jambe du militaire saigné abondamment et celle ci étaient en plus cassées. Ho oui, une belle fin de journée pour lui, au moins il avait eu son lot de sensation forte, la chose dont il raffole le plus. Sauf que ce n'est pas encore fini, il n'est pas tiré d'affaire, ils leur faut encore entrer dans la citée. Seulement une cinquantaine de mètres les séparés, mais avec une horde de monstre à vos trousse et une jambe qui vous fait marcher à deux à l'heure, tout devenait plus compliqué. Son bras passé au dessus du cou d'Anna Maria, celle ci le soutenait du mieux qu'elle pouvait. Mickey avait demandé à la jeune femme si la civil était bien rentré saine et sauve ce qui était le cas. Le soldat fut soulagé, il n'avait pas échoué dans sa mission. Par contre, sa collègue se trompait, Heaven n'était pas sa copine, ce n'était qu'une scientifique un peu trop borné et qui sortait sans autorisation. Il lui avait déjà sauvé la mise une ou deux fois, et elle n'avait toujours pas l'air d'avoir comprit qu'elle ne devait pas aller en dehors de la citée sans escorte militaire. Il avait encore moins des enfants avec elle. Déjà qu'il ne sait pas qu'il est le père de l'enfant de Karin.

-C'est pas ma copine d'abord, c'est juste une civil irresponsable beugla t'il.

Tout le monde savait que Mike Duhamel était un grand solitaire, il lui arrivait d'avoir des aventures d'un soir, mais ça n'allait jamais plus loin. De nombreux soldats se doutait que c'était à cause d'une femme, une femme qu'il n'avait et qu'il ne pouvait pas oublier car il en est encore amoureux, sauf que ce dernier n'arrive pas vraiment à se l'avouer à lui même. Karin, son grand amour, le seul et l'unique qu'il avait stupidement abandonner sur un coup de tête qu'il commence à regretter. Le moment n'était pas à penser à sa jolie blonde, mais à survivre. Les snipers s’activaient, leur tir sifflait aux dessus de leurs têtes. Les contaminés devaient être plus nombreux ce qui n'était pas rassurant. Anna jeta une grenade qui explosa quelques secondes plus tard, mais est-ce suffisant. Mike avait bien envie de se retourner pour regarder, mais à quoi ça aurait servit puise qu'il n'avait pas les lunettes spécial pour les voir. La seule chose qu'il aurait vue c'est la rue complètement déserte alors qu'elle devait grouiller de ces monstres puants.

- Au menu de ce soir, nous avons donc steak carbonisé, hachis parmentier ou ragout de macchabée, bon appétit bien sûr

-A coup sur, Maïté va être contente !

Toujours un petit brin de plaisanterie alors que l'heure est plutôt grave. Malgré l'explosion de la grenade, les snipers continuaient de tirer. L'explosion d'une grenade n'était pas assez fort, ça n'avait du tuer qu'un où deux zombies et en faire tomber quelques autres. Le jeune homme fit signe à Anna de s'arrêter, il savait comment les ralentir, mais c'était risqué. Le camion dans lequel il était venu avait une grosse citerne, il lui semblait que le panneau qui était accroché à l'arrière indiquait des produits dangereux. Il devait y en avoir assez pour faire exploser toutes ces horreurs. Par contre, le souffle de l'explosion risque de les mettre à terre, tant pis, il devait tester. Doucement et fermement, il retira le bras de la jeune femme pour se dégager et tenir seul debout.

-Anna, baisse toi ! ordonna t'il.

D'un geste déterminé, il prit son pistolet et tendit le bras en direction de la citerne du camion qui se trouvait à une petite vingtaine de mètres. Le doigt sur la détente, il tira un premier coup, un deuxième puis un troisième qui fit exploser le camion. Le souffle était si violent, qu'il fut projeter deux mètres plus loin sur le sol. Un peu sonné, il se releva et regarda autour de lui, l'autre soldat n'avait rien, elle avait écoutée ce qu'il lui avait dit. Les tireurs d'élite finissaient de tuer les derniers zombies debout, leur tir était moins présent qu'avant, Mike avait donc eu, une bonne idée.

-Anna, sa va ? Pas trop secouer ? demanda t'il, Si tu veux bien m'aider, on peut rentrer maintenant.

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